Hanakago - Panier en bambou, Japon
Hanakago - Panier en bambou, Japon
Hanakago - Panier en bambou tressé
Région du Kansai, Japon
Époque Showa (1926-1989)
H 65,5 x L 22 x P 17 cm
Très bon état général
Hanakago - Woven bamboo basket
Kansai region, Japan
Showa Period (1926-1989)
H 65.5 x W 22 x D 17 cm
Very good condition
Après l’introduction du bouddhisme zen au Japon, pendant la période Kamakura (1185-1333),et pendant la période Muromachi (1392-1573), l’idéal chinois des Bunjin ( les lettrés pratiquant les arts) fut importé avec la cérémonie du thé ainsi que d’autres aspects de la culture chinoise qui prirent rapidement racine au Japon, conduisant à une appreciation nouvelle de la beauté de la nature et de l’élégance des objets. Si les bunjin se reportèrent à la tradition chinoise, ils renouèrent aussi avec la tradition japonaise du fûryû et du wabi, et plus profondément encore avec les valeurs méditatives du shintô et du zen.
Plus tard, à l’époque Edo (1603-1868) la culture japonaise des Kogei (que l’on peut traduire par crafts ou artisanat) devint beaucoup plus raffinée. Ainsi, Les vanniers de bambou créerent des paniers à fleurs, des coupes et autres ustensiles, karamono, qui furent collectionnés et appréciés pour leur « goût chinois » synonymes alors d’élégance.
À la fin de la période Edo, début Meiji, ce goût chinois et la culture bunjin en particulier devinrent très populaires à Osaka, centre de la cérémonie du thé, et à Kyoto, centre politique et culturel et cela favorisa le développement de la cérémonie du thé sencha qui mettait à l’honneur les objets chinois. Des artisans vanniers très expérimentés réalisèrent des paniers de bambou inspirés des modèles chinois en commençant par des reproductions serviles des grands classiques puis en initiant des variantes valorisant leur grand savoir-faire et leur inventivité. Cela conduisit à les identifier différemment, ils furent nommés kagoshi parce qu’ils se concentrèrent sur la production de pièces de leur création uniquement. Ainsi, ils commencèrent à présenter leurs pièces lors d’expositions internationales qui leur permirent de s’identifier peu à peu comme des artistes.
Durant la période Showa (1926-1989), le kogei obtint une véritable reconnaissance artistique grâce à la présentation de pièces dont l’expression individuelle des auteurs apparaissait.
Pour en savoir plus sur l’artisanat au Japon
After the introduction of Zen Buddhism to Japan during the Kamakura period (1185-1333) and the Muromachi period (1392-1573), the Chinese ideal of the Bunjin (the literate practitioners of the arts) was imported along with the tea ceremony and other aspects of Chinese culture that quickly took root in Japan, leading to a new appreciation of the beauty of nature and the elegance of objects. While the bunjin referred to Chinese tradition, they also revived the Japanese tradition of fûryû and wabi, and even more profoundly the meditative values of Shinto and Zen.
Later, during the Edo period (1603-1868), the Japanese culture of the Kogei (which can be translated as crafts) became much more refined. Thus, the bamboo basket makers created flower baskets, bowls and other utensils, karamono, which were collected and appreciated for their "Chinese taste" then synonymous with elegance.
At the end of the Edo period, beginning of the Meiji period, this Chinese taste and the bunjin culture in particular became very popular in Osaka, the centre of the tea ceremony, and in Kyoto, the political and cultural centre, and this favoured the development of the sencha tea ceremony which honoured Chinese objects. Very experienced basket makers made bamboo baskets inspired by Chinese models, starting with slavish reproductions of the great classics and then initiating variants that showcased their great skill and inventiveness. This led to them being identified differently, they were named kagoshi because they concentrated on producing pieces of their own creation only. Thus, they began to present their pieces at international exhibitions which allowed them to gradually identify themselves as artists.
During the Showa period (1926-1989), the kogei gained true artistic recognition through the presentation of pieces in which the individual expression of the authors appeared.