Grand Hanakago en bambou, Japon
Grand Hanakago en bambou, Japon
Grand Hanakago - Panier en vannerie de bambou
Japon
Époque Showa (1926-1989)
H max 75 x L 16 x P 23 cm
Très bon état général
Large Hanakago - Japanese bamboo basket
Japan
Showa Period (1926-1989)
H max 75 x W 16 x D 23 cm
Very good condition
Ce modèle de panier en bambou est très répandu et identifiable comme un modèle d’inspiration chinoise. Le bambou est en tressage serré formant un motif décoratif discret rappelant les cuirs tressés. Son classicisme s’exprime en particulier par sa forme allongée quadrangulaire et très symétrique tandis que le goût japonais de cette période est aussi marqué par des pratiques plus libres dans lesquelles l’auteur réalise une vannerie irrégulière, conduite en fonction des aspérités des brins de bambou.
À la fin de la période Edo, début Meiji, ce goût chinois et la culture bunjin en particulier devinrent très populaires à Osaka, centre de la cérémonie du thé, et à Kyoto, centre politique et culturel et cela favorisa le développement de la cérémonie du thé sencha qui mettait à l’honneur les objets chinois. Des artisans vanniers très expérimentés réalisèrent des paniers de bambou inspirés des modèles chinois en commençant par des reproductions serviles des grands classiques puis en initiant des variantes valorisant leur grand savoir-faire et leur inventivité. Cela conduisit à les identifier différemment, ils furent nommés kagoshi parce qu’ils se concentrèrent sur la production de pièces de leur création uniquement. Ainsi, ils commencèrent à présenter leurs pièces lors d’expositions internationales qui leur permirent de s’identifier peu à peu comme des artistes.
Durant la période Showa (1926-1989), le kogei obtint une véritable reconnaissance artistique grâce à la présentation de pièces dont l’expression individuelle des auteurs apparaissait.
Pour en savoir plus sur l’artisanat au Japon
This model of bamboo basket is very widespread and identifiable as a model of Chinese inspiration. The bamboo is tightly woven into a discreet decorative pattern reminding the work of the woven leather. Its classicism is expressed in particular by its elongated quadrangular shape and very symmetrical while the Japanese taste of this period is also marked by freer practices in which the author makes an irregular basketry, conducted according to the roughness of the bamboo strands.
At the end of the Edo period, beginning of the Meiji period, this Chinese taste and the bunjin culture in particular became very popular in Osaka, the centre of the tea ceremony, and in Kyoto, the political and cultural centre, and this favoured the development of the sencha tea ceremony which honoured Chinese objects. Very experienced basket makers made bamboo baskets inspired by Chinese models, starting with slavish reproductions of the great classics and then initiating variants that showcased their great skill and inventiveness. This led to them being identified differently, they were named kagoshi because they concentrated on producing pieces of their own creation only. Thus, they began to present their pieces at international exhibitions which allowed them to gradually identify themselves as artists.
During the Showa period (1926-1989), the kogei gained true artistic recognition through the presentation of pieces in which the individual expression of the authors appeared.